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Good morning Vietnam ! (épic)

Good morning Vietnam
Saigon, 1965. La guerre ne fait que commencer, l’US army apporte avec elle ses mœurs et ses méthodes : entre autres, une station de radio supposée maintenir le moral des troupes. Mais voilà, les GI boudent leur tristounette antenne. Alors, le haut commandement fait venir un spécialiste, un DJ déjanté complètement délirant : Adrian Cronauer (Robin Williams). Sitôt arrivé, il lance son fameux cri de guerre : « G0000d moorning Vietnam ! » et les blagues stupides succèdent aux improvisations insolentes. Tout le monde passe à la moulinette, l’indice d’écoute grimpe à toute allure, Adrian Cronauer s’attire de solides antipathies — surtout dans le bureau de la censure,, qu’il brave effrontément en diffusant de vraies nouvelles de la situation. Les démêlés d’Adrian et de ses supérieurs, en même temps que sa découverte du pays, fournissent l’essentiel de cette comédie sur fond de violence aveugle. Là où le bât blesse pour nous autres Français, osons le dire sans craindre de paraître snobs, c’est que l’humour « irrésistible, ravageur, délirant » de ce brave speaker n’est qu’une suite de jeux de mots incompréhensibles ou débiles et de références sans intérêt. Bref, il n’est pas vraiment drôle, le rigolo de service. C’est pas du Coluche.

En cas de malheur

En cas de malheurMaître Gobillot, tombé sous le charme d’Yvette, accepte de la défendre après qu’elle ait effectué un hold-up ayant mal tourné. Une fois le procès gagné, Yvette s’offre à l’avocat en guise de dédommagement. Gobillot, avec l’aval de sa femme qui préfère lui connaître une maîtresse plutôt que de le perdre, prend Yvette sous sa protection et connaît avec elle une idylle passionnée. Gabin-Bardot en amoureux clandestins, le tandem est à l’image des comédiens, fort et fragile. Lui : bourru, amant fou, prêt à tout laisser tomber pour découvrir l’amour tel qu’il ne l’a jamais vécu. Elle : puérile, naïve, crédule et malgré un petit copain qu’elle ne peut se résigner à quitter, envoûtée par le vieil homme. Claude Au-tant-Lara signe ici un chef-d’œuvre du cinéma français, un film à la beauté tragique, servi magnifiquement par une interprétation magistrale. Nostalgique et troublant.

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