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A vos caméras !

camérasCréés en 1982, les grands prix vidéo amateurs de la ville de Paris et du Festival international son et image vidéo devraient atteindre en 1986 leur rythme de croisière. Sur le thème «Paris en fête», pour celui de la ville de Paris, et sur un thème libre, au choix des candidats, pour celui du Festival du son, ces deux grands prix sont richement dotés : Ville de Paris : 1 er prix : 10 000 francs. 2. prix : un magnétoscope. 3. prix : un téléviseur couleur. Festival du son : l’ prix : un magnétoscope et un téléviseur. 2. prix : un magnétoscope. 3. prix : un téléviseur couleur. Les œuvres présentées peuvent être réalisées en Secam ou en Pal, en VHS, Bétamax ou V 2000 (1/2 pouce ou U-Matic) et doivent être adressées impérativement avant le 31 décembre au Giel, 11, rue Hamelin, 75783 Paris Cedex 16 (tél. : 45.05.14.17). Les œuvres reçues lors de la dernière édition ayant été d’une très grande qualité, les organisateurs du Festival du son et image vidéo ont décidé de projeter pendant toute la durée de la prochaine manifestation (16 au 23 mars 1986) les œuvres primées. Bien entendu, les gagnants seront conviés à une grande remise des prix en présence de nombreux professionnels et journalistes de l’audiovisuel. Dépêchez-vous, il ne vous reste plus qu’un mois pour prendre votre caméra vidéo, à titre personnel ou e-groupe, et expédier votre réalisation. Bonne chance.

Good evening, this is…

Orson Welles. On aura tout dit ou presque de ce «last tycoon». Trop fort pour Hollywood, trop génial, trop provocateur. Il ‘n’est pas sûr qu’au long de sa vie, Orson Welles ait trouvé des interlocuteurs à sa portée. C’est peut-être la seule faiblesse du géant : n’avoir pas su se faire entendre. Né en 1915 dans le Wisconsin, il est entré dans la légende dès l’âge de 2 ans… On lui attribue des mots d’auteur dès cet âge, on prétend qu’il lisait Shakespeare dans le texte à 6 ans. Doué, surdoué, il se passionne pour le théâtre, monte sa propre troupe de théâtre à l’âge de 18 ans, le Mercury théâtre, avant de se retrouver chroniqueur à la radio. Il a 20 ans lorsqu’il met en scène en direct à la radio le débarquement des Martiens sur terre, provoquant une panique indescriptible à New York, le 30 octobre 1938. Peu après, c’est «Citizen Kane» : «le» film. Kane est une transposition de la vie du magnat de la presse (one more tycoon !) Randolph Hearst, c’est surtout l’occasion pour Orson Welles de réaliser un pur chef-d’œuvre. Il a 22 ans. Suivent d’autres films, plus classiques. En 1943, Welles se marie avec Rita Hayworth. Un conte de fées qui se termine sur «La dame de Shangaï», cadeau de rupture de Welles à Rita dont il change le look et qu’il fait mourir comme une chienne… Le public américain ne le pardonnera pas à Welles. Suivront d’autres réalisations, difficiles. Il est plus facile de naître petit que grand. Orson Welles finira sa vie en enregistrant des spots TV et en assurant l’animation de shows à Las Vegas. Il finit sa carrière comme d’autres l’ont commencée. Incontournable Welles. Sa vie est aussi faite de mystères, et son plus grand plaisir ayant consisté à raconter n’importe quoi aux biographes, on n’est pas près d’avoir fait le tour du personnage. A moins peut-être de voir et revoir ses films.

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