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Car wash

Car wash Los Angeles, au petit matin. Les employés arrivent les uns après les autres. La plupart d’entre eux sont noirs. Et la station de lavage, le » Car wash «(en américain) s’anime. Tous travaillent ensemble : l’amateur de jeux radiophoniques, le maoïste fils du patron, la fille aux multiples perruques, le militant « Black Muslim », l’homosexuel, etc. La journée avance, avec ses gags involontaires, ses petites tragédies, ses petits heurts et ses grandes amitiés. Et puis, le soir, chacun rentre chez lui. « Car wash » est-il un documentaire réaliste sur le fonctionnement et la vie d’une station de lavage ? Point du tout ! Le film est plein de petites touches tendres ou drôles, voire même franchement burlesques (comme cet homme entièrement plâtré dans sa voiture). Mais, surtout, « Car wash » regorge de musiques et de rythme, de chansons et de mélodies pop. Le fait qu’il s’agisse d’une communauté presque entièrement noire (sauf le patron, son fils et les clients) fait de « Car wash» un film presque… culturel. Michael Schultz est noir. Mais cela ne l’empêche pas de présenter ses congénères comme des grands enfants naïfs, chaleureux, facétieux mais aussi violents. Ses armes, pour éviter les clichés, l’humour et le tempo rapide.

Certains l’aiment chaud

Certains l'aiment chaudDeux musiciens de jazz, Joe et Jerry, assistent par hasard à un règlement de comptes entre gangsters à Chicago. Mais, repérés, ils doivent quitter la ville en vitesse pour ne pas se faire descendre à leur tour. Ils parviennent à décrocher un engagement dans un orchestre de passage… composé exclusivement d’éléments féminins. Déguisés en femmes, Joe et Jerry, alias Joséphine et Daphné, se fondent dans le petit groupe et partent pour Miami. Mais il est bien difficile pour un homme de résister aux atouts de charmantes jeunes filles, surtout quand elles dorment dans la même couchette. Les deux acolytes vivent un vrai calvaire ! Inestimable bijou de la comédie burlesque, « Certains l’aiment chaud » séduit autant par son rythme soutenu que par la qualité des dialogues et le tonus de l’interprétation (Marilyn, Curtis, Lemmon, un trio infernal). Le scénario est truffé de gags et de quiproquos souvent hilarants, qui tiennent remarquablement le coup malgré leur grand âge. Un classique !

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