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Sos fantômes Ping-pong

SOS fantômesQuand l’humour et le délire s’emparent de la vidéo, cela donne «SOS fantômes», un film édité et distribué par GCR. Cela donne aussi un Ping-pong fou, fou, fou et… truqué. Par Pascal Ectoplasme Le Gleut.

Mon chien fait de l’aérobic et mon aspirateur fait la vaisselle. Qu’est-ce que je dois faire, monsieur le docteur ?

Ah, le tournage a été assez agité, un peu comme dans une classe quand le professeur n’a plus d’autorité sur ses élèves ! Quand on tourne une comédie, on n’a pas de public, et on a besoin d’avoir une équipe qui participe, qui rigole. Alors sur le plateau, on faisait les imbéciles et on en rajoutait des tonnes ! (Bit Murray, comédien).

Je me suis mal fait comprendre. Ma grand-mère se prend pour Superman et ma voiture me réveille la nuit. Que dois-faire ?

Ah, le tournage ! C’est sûrement le plus gai et le plus heureux que j’ai connu. C’était un réel plaisir et j’ai hurlé de rire tous les jours. (Ivan Reitman, metteur en scène et producteur).

Ne nous énervons pas. Je ne vais jamais au cinéma et je n’ai aucun sens de l’humour. Alors, savez-vous où sont passées les baskets fluo et la cravate verte de mon poisson rouge?

Non. Mais je peux vous dire que le film le plus difficile a été «L’année de tous les dangers» car on ne savait jamais très bien ce qu’on allait tourner. Pour «SOS fantômes», le réalisateur était très précis et même si on a parfois improvisé, le script contenait déjà toute cette tendresse et cet humour qui sont dans le film. Et vous savez, malgré tous ces fantômes et ces effets spéciaux, je joue quelqu’un de très normal. (Sigourney Weaver, comédienne).

Vous êtes bien la seule à être normale dans cette folle histoire, chère madame, mais comment y êtes-vous parvenue ?

J’avais de petits ennuis ménagers, plus exactement les ustensiles de cuisine échappaient à mon contrôle. Finalement, je me suis transformée en «créature», mais heureusement les trois types de SOS fantômes ont été, contre toute attente, à la hauteur. (Sigourney Weaver).

Ah, voilà enfin une piste. Qui sont ces trois types et quelle société secrète peut se cacher sous l’appellation de SOS fantômes ?

C’est la première société capable de détecter, neutraliser et capturer les fantômes. Stanz (Dan Aykroyd) est plus tendre, le plus sincère et le plus enthousiaste des trois. Venkman (Bill Murray) est le vendeur du groupe, le du baratin. Moi, Spengler, e suis le cerveau parce que e suis plus calme et plus rationnel que mes collègues. A nous trois, on fait un type formidable. (Harold Ramis, comédien et coscénariste).

Vous n’avez pas la grosse tête, vous au moins !

«SOS fantômes» est bon parce que… c’est un bon film L’équipe qui a été rassemblée travaille depuis dix ans ou plus dans ce métier. Le film est donc le résultat de la collaboration entre trois acteurs supérieurement entraînés qui ont uni leurs talents et ressources au service d’une production qui marche vraiment à tous les niveaux : critique, commercial, artistique et comique. (Dan Aykroyd, comédien et coscénariste).

Vous allez pouvoir me sortir d’affaire. D’abord, est-ce que vous croyez aux fantômes ?

J’admets que cela puisse exister. Dan Aykroyd, qui est à l’origine du scénario, affirme en avoir rencontré un dans la ferme familiale où il a été élevé dans le nord de l’Ontario. Très sérieux, il explique avoir vu ce jour-là une «étrange lueur verte». (Ivan Reitman, réalisateur).

Justement, j’en vois souvent dans le métro aux heures de pointe. Comment faire pour arriver à s’en débarrasser ?

Ne t’inquiète pas, mon pote. Ce sont les fantômes chics et choc de la Ratp. Ils ont été engagés pour faire fuir les délinquants et les fraudeurs. Moi, ma spécialité c’est la nourriture, je hante les restaurants, les frigos et les réceptions. Les trois rigolos de SOS fantômes ne sont pas près de me capturer dans leur machine infernale. Hé, ne marche pas sur mon hot-dog ! (le fantôme glouton).

On se calme ! Je vous offre cinquante paquets de bonbons et vous me dites comment me débarrasser de mon patron…

Seulement si ce sont des Chamallows ! Demandez aux types de SOS fantômes, je suis presque parvenu à les exterminer. Du haut de mes trente-quatre mètres, j’ai terrorisé les habitants de New York avant de les recouvrir entièrement de guimauve. Votre patron ne pourra jamais s’en remettre. (Le bonhomme Chamallow).

Parfait. Mais avant je veux rencontrer votre chef. Je préfère m’adresser au dieu destructeur qu’à ses saints fantômes. Tu n’y vois aucune objection ?

Tu m’as demandé, petit vermisseau ? Je suis Gozer, le maître du Mal. Le monde va bientôt connaître le chaos. J’ai lâché ma horde de fantômes et de monstres pour terroriser tous les habitants de la planète. Après cela, vous ne croirez plus au Père Noël, votre chien fera de l’aérobic et votre grand-mère se prendra pour Superman. (Gozer, dieu destructeur).

M. Gozer, ai-je quand même le temps de finir cet article ?

Non, tu n’as aucune chance de t’en tirer. Je vais te réduire tout de suite à l’état de journaliste au Figaro magazine.

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